Cette plateforme existe depuis octobre 2008 mais était dédiée aux Spam SMS. En effet, toute personne recevant un spam SMS peut le signaler au numéro de téléphone « 33700 » afin que des mesures soient prises à l’encontre des émetteurs des messages litigieux. Ainsi :

« Au 31 mai 2010, la plateforme 33700 avait reçu et traité un total de 787 000 signalements. 555 000 signalements avaient effectivement porté sur des numéros surtaxés et 790 numéros frauduleux ont été fermés. »

Sur la base de ces bons résultats, la plateforme s’ouvre à la lutte contre le spam vocal, sur décision du secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, de l’Association Française de la Relation Client, de la Fédération du E-Commerce et de la Vente à distance, de la Fédération Française des Télécoms et de la Fédération de la Vente Directe.

Un guide décrit les modalités d’utilisation de la plateforme selon 2 étapes :

  1. Signalement de tout appel en absence jugé suspect par les clients via l’envoi d’un SMS au numéro « 33700 », en inscrivant, dans le corps du message :
    • la mention « spam vocal »
    • suivie du numéro de téléphone incriminé (ex : « spam vocal 089XXXXXXX »)
  2. Envoi au consommateur d’un accusé de réception spécifique : « Service 33700. Merci pour ce signalement. Votre coopération va nous permettre de lutter contre ces appels indésirables ». »

 

Ce guide rappelle également que les opérateurs de communications électroniques sont des interlocuteurs privilégiés de la DGCCRF dans le cadre de l’enquête diligentée actuellement par son Service National des Enquêtes (SNE) pour lutter contre ces pratiques sur la base de l’article L.121-1 du Code de la Consommation relatif aux pratiques commerciales déloyales.

 

Lien d’actualité : http://www.economie.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/100621spam.pdf

 


20 juillet 2010 : Surveillance sans relâche des transactions de e-commerce

Selon la DGCCRF « Le secteur du commerce électronique rencontre un développement très rapide, avec 77 millions de transactions au premier trimestre (+ 28%), 66800 sites marchands actifs, 25 millions d’acheteurs. ».

Le contrôle des sites commerciaux et des transactions sur le web est réalisé par des agents de la DGCCRF dits « cyber-enquêteurs » du Centre de surveillance du commerce électronique (CSCE).

Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, s’est rendu sur place et a rencontré les agents de la DGCCRF qui profitent de l’occasion pour rappeler quela protection du cyber-consommateur souffre notamment de manquements :

  • aux obligations d’identification du vendeur car il arrive que l’internaute ne puisse pas distinguer le vendeur professionnel du particulier ou encore leur situation géographique ;
  • aux règles d’opt-in et d’opt-out, en effet, l’internaute peut retrouver dans son panier des options auxquelles il n’a pas souscrit, comme une assurance ;
  • à la loyauté des informations délivrées aux internautes consommateurs ;
  • au respect des règles de publicité.

Lien d’actualité : http://www.minefe.gouv.fr/discours-presse/discours-communiques_finances.php?type=communique&id=4450&rub=1

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